Tout savoir sur l’aromathérapie

La source et les racines de l’aromathérapie remontent très loin dans le passé.
On estime qu’avant même la scission définitive d’avec la phytothérapie, qui eût lieu au 16ème siècle, l’aromathérapie était déjà préconisée depuis bien longtemps dans certaines civilisations antiques telles que l’Inde, la Grèce, la Chine et même l’Égypte.

On a en effet retrouvé des traces de distillation et d’extraction sur des zones de fouilles de chacune de ces civilisations.
Pour ce qui est de l’utilisation des huiles essentielles, c’est au 11ème siècle que l’on considère avoir commencé à les utiliser à titre de médicament.

Pour ce qui est de leur classification, il faut ensuite attendre le 19ème, et depuis lors, on peut considérer que l’aromathérapie n’a cessé de gagner du terrain.

Après avoir rapidement survolé l’histoire de l’aromathérapie, nous allons à présent revenir plus en détail sur tout ce qu’il faut savoir à son sujet afin de pouvoir réellement prétendre savoir de quoi il retourne.

Rappelons tout d’abord que l’aromathérapie, d’une manière générale, appartient à la naturopathie, qui est une pratique à visée thérapeutique dont le but est d’équilibrer le fonctionnement du métabolisme par le biais de moyens dits “naturels”.

S’il n’est pas question de remplacer totalement la médecine dite traditionnelle, néanmoins, en se penchant un peu sur le sujet, on s’aperçoit que l’aromathérapie est bel et bien capable de régler certains problèmes dont on pouvait penser que seule une médication en serait capable.

L’aromathérapie c’est quoi au juste ?

L’aromathérapie est une branche de la naturopathie qui consiste en l’utilisation des huiles essentielles à des fins thérapeutiques.

Sachez que les termes “thérapie” et “thérapeute” en France posent un certain problème du point de vue de la législation dans la mesure où ils sous-entendent une notion précise, celle du “soin”.
Or la naturopathie ne soigne pas : elle accompagne le sujet, le conseille plus simplement.

Il n’est donc pas question de parler d’aromathérapeute, puisque la fonction en tant que telle n’existe  pas du point de vue de la loi et pourrait même entraîner des poursuites le cas échéant.

On parle donc le plus souvent de “conseil en aromathérapie” ou “d’aromatologie“.
Ces 2 termes ne posent quant à eux aucun souci vis-à-vis de la législation française.

Prenons le temps de nous pencher sur ce qu’est vraiment une huile essentielle, puisque c’est la base de l’aromathérapie.

L’huile essentielle est obtenue après distillation d’une plante, d’une écorce, d’une fleur ou d’une feuille, à la vapeur d’eau.

Petit conseil à destination des utilisateurs d’huiles essentielles : lorsque vous achetez un flacon, faites bien attention à ce que le nom latin soit porté de manière très claire et lisible.
Vérifiez également que le chémotype est bien lui aussi mentionné. Il correspond plus ou moins à la carte d’identité de l’huile essentielle en question, à savoir son origine.

Nous insistons sur le fait que vous ne pouvez pas de vous-même utiliser telle ou telle huile essentielle sans conseil et sans préconisation d’un naturopathe ou d’un conseiller en aromathérapie par exemple. Ce sont ces spécialistes qui vous guideront afin de fixer une posologie adaptée, une durée de traitement, etc…

Cela pourrait même s’avérer dangereux, de fait de contre-indications plus ou moins sévères, alors ne vous y risquez pas.

Comment peut-on utiliser les huiles essentielles en aromathérapie ?

Il y a plusieurs méthodes qui permettent d’utiliser les huiles essentielles, et cela varie en fonction du trouble conte lequel on veut lutter, mais aussi de sa sévérité, et bien entendu, de la santé générale du sujet.

Il y a tout d’abord l’utilisation par le biais de la voie cutanée, les huiles essentielles sont alors très souvent diluées.

On a également souvent tendance à les utiliser par le moyen de la diffusion (on utilise alors ce que l’on appelle un diffuseur à nébulisation, c’est à dire sous forme de vapeur).

On peut aussi les utiliser en utilisant la technique de l’olfaction (qui consiste à respirer l’huile essentielle, un peu dans l’esprit de l’inhalation).

Et enfin il est aussi possible d’utiliser les huiles essentielles par l’intermédiaire de la voie interne (encore une fois il faudra pour ce faire les diluer), c’est-à-dire par voie orale, en les absorbant dans un liquide par exemple.

Quelle que soit la méthode vers laquelle vous allez décider de pencher, encore une fois nous le répétons, ne faites pas les choses au petit bonheur la chance.
Prenez bien conseil auprès d’un spécialiste : que ce soit un conseiller en aromathérapie, ou un naturopathe.

L’auto-médication peut s’avérer dangereuse.
Les molécules actives contenues dans les huiles essentielles, contrairement à certaines idées reçues, sont extrêmement puissantes.

Ces dernières mises en garde sont d’autant plus valables pour les enfants, mais ne doivent pas être sous-estimées pour un traitement qui se destine à un adulte.

L’atout principal de l’aromathérapie

Ceci n’est pas une information que l’on lit beaucoup ici et là, mais il faut savoir que la plupart des huiles essentielles sont anti-bactériennes.

Elles ont la faculté de se débarrasser de bon nombre de microbes très présents dans notre environnement du quotidien. Et elles vont surtout le faire sans impacter, ni même altérer notre propre microbiote ni notre flore intestinale.
À la grande différence des antibiotiques, les huiles essentielles ne vont pas déséquilibrer notre métabolisme.

Grâce à tous ces avantages, les huiles essentielles représentent donc une alternative hyper efficace aux médicaments traditionnels. Eux ont plutôt tendance à renforcer ce que l’on appelle l’antibiorésistance.
Phénomène qui inquiète de plus en plus la communauté scientifique et les pouvoirs publics, à raison.

Nous espérons que vous avez pris plaisir à partager ce moment de lecture sur l’aromathérapie.

À aucun moment cette discipline ne se targue de pouvoir complètement remplacer la médecine traditionnelle.

Elle constitue néanmoins une alternative tout à fait solide pour lutter contre certaines pathologies.
Dans la mesure où vous ne prenez pas la responsabilité de choisir vous-mêmes :

• la nature de l’huile essentielle à utiliser

• le dosage que vous allez préconisé

Il est indispensable de se faire accompagner par un professionnel, ou au moins par une personne réellement en maîtrise de la chose.
Un naturopathe ou bien un conseiller ou une conseillère en naturopathie feront l’affaire.

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le sujet, n’hésitez pas à effectuer vos propres recherches :

• via Internet. En tapotant quelques mots clefs précis dans les moteurs de recherche, vous trouverez sans peine une quantité non négligeable de sites, d’articles et de parutions diverses,

• ainsi que dans les forums d’utilisateurs. Ils vous permettront d’affiner vos connaissances sur le sujet.